Écrans solaires biodégradables : utilisez-les pour éviter d’endommager les écosystèmes marins

Lorsque vient le moment de faire ses bagages pour des vacances à la plage, personne ne songerait à laisser à la maison un produit aussi important que la crème solaire, n'est-ce pas ?

On a enseigné, à juste titre, l'importance de prévenir les maladies de la peau que les rayons UV peuvent provoquer, ce qui a fait des écrans solaires des produits indispensables qui apportent des avantages indéniables. Cependant, il existe également un inconvénient, concernant l'utilisation de ces produits, qui n'apparaît que plus récemment.

Mais prenons un peu de recul pour un moment. La première fois qu’on s’est sentie interpellée sur ce sujet, lors du voyage en Nouvelle-Calédonie, lorsqu’on a vu cette pancarte manuscrite accrochée à un palmier dans la baie de Jinek, sur l'île de Lifou, réputée pour ses magnifiques plongées en apnée. Pouvez-vous lire ce qu'il dit ?

"Par respect pour les poissons et les coraux, pas de crème solaire avant la baignade, pas de pêche, pas de saut dans l'eau, pas de station debout sur les coraux".

En gros, on a demandé de ne pas utiliser de crème solaire avant d'aller dans l'eau. On se souvient très bien de la réaction perplexe : alors que faire, ne pas se protéger des dangereux rayons UV ? Voilà ce qu’on s’est demandé. Sept ans ont passé et la question est restée sans réponse pour moi ; depuis lors, on n'a vu le sujet abordé nulle part, pas même en Australie, qui connaît de nombreux problèmes avec les écosystèmes marins, vu le degré de blanchiment de la Grande Barrière de Corail.

Comment l'utilisation des écrans solaires les plus courants nuit-elle à l'environnement ?

Tout cela jusqu'à l'automne dernier, lorsqu’on préparait le voyage au Mexique et qu’on a lu que dans ce pays, l'utilisation d'écrans solaires traditionnels contenant de l'Oxybenzone ou autrement non biodégradable était interdite dans les parcs marins et dans tous les endroits où il y avait des récifs coralliens.

C'est précisément ce composé chimique, en fait l'Oxybenzone, contenu dans un grand nombre de produits solaires traditionnels les plus courants, qui a été jugé toxique pour les récifs coralliens, car il contribue au phénomène de blanchiment et de mort des coraux.

Le Mexique et Hawaï, où les crèmes solaires à base de ce produit chimique seront totalement interdites à partir du 1er janvier 2021, sont parmi les premiers pays qui ont entrepris de protéger les récifs coralliens en commençant également à interdire l'utilisation de crèmes solaires à base d'oxybenzone, car on estime que chaque année, environ 10 000 tonnes de cette substance sont déversées dans la mer dans le monde entier !

Il est interdit d'aller dans l'eau pour faire de la plongée libre, alors mettez la crème solaire que vous utilisez toujours.

Alors, comment pouvons-nous nous protéger des dangereux rayons UV sans endommager les écosystèmes marins ?

Il ne fait aucun doute qu’on doit continuer à se protéger des dangereux rayons qui peuvent provoquer des cancers de la peau, ainsi que des brûlures et des échaudures gênantes. Pour ce faire, il existe plusieurs moyens.

Restez le moins possible au soleil, ou au moins toujours aux heures les moins chaudes. Il s'agit également d'un facteur subjectif qui dépend de votre type de peau, mais d'après l’expérience, on peut affirmer que depuis qu’on se limite à s’exposer au soleil uniquement lorsqu’on doit se baigner et entrer dans l'eau ou se sécher brièvement, on n'a jamais pris de coup de soleil de la vie. Pas même dans les Caraïbes, pas même sous le fort soleil du Pacifique.

Si vous devez vraiment prendre un bain de soleil et que vous ne voulez pas vous "habiller" pour faire de la plongée libre, utilisez des produits solaires biodégradables, qui ne contiennent pas de substances nocives pour l'environnement (et aussi pour nous).

Les produits de protection solaire biodégradables : sont-ils fiables ? Protègent-ils bien du soleil ?

Oui, ils le sont. On n'a pas eu le temps de les acheter en Italie avant le départ, alors on les a achetés au Mexique dans un supermarché, il s'agissait de produits solaires fabriqués localement de la marque Maya Solar.

On en a pris deux : une bouteille de protection 30 et 50. On procède toujours ainsi : les premiers jours, on utilise le 50 (qui est un écran total) et les 30 suivants, le 50 qu’on réserve si nécessaire pour le visage ou si on doit être au soleil plus que d'habitude, comme lors d'une randonnée.

La différence fondamentale de ce type d'écrans solaires est donc que ces composés étalés sur la peau forment une barrière physique qui reflète les rayons du soleil, contrairement aux écrans solaires traditionnels qui contiennent des composés qui forment un filtre chimique aux rayons ultraviolets nocifs.

Leur caractéristique est aussi d'avoir une consistance pâteuse (l'oxyde de zinc est le même composant principal que la pâte Fissan, pour être clair), le soleil pourrait laisser une légère patine blanche, il faut donc s'habituer à les utiliser.

On a trouvé que la crème solaire Maya Solar était excellente et s'étalait bien sur la peau sans être gênante. Les instructions recommandent de l'appliquer toutes les 40 minutes d'exposition au soleil.

Quelles crèmes solaires biologiques acheter en Italie et où les trouver ?

A la date de cet article, en Italie la législation ne permet pas encore de mentionner l'oxyde de zinc parmi les substances chimiques ayant des propriétés de protection solaire, c'est pourquoi on ne trouve pas ici les écrans solaires qui mentionnent ce composant comme ingrédient actif.

Vous pouvez toutefois acheter des produits de ce type en ligne sur Amazon :

À la pharmacie, on a également dit qu'Avène produisait une ligne biologique comprenant également des écrans solaires, mais qu'elle n'était pas disponible en novembre, mais qu'elle le serait au printemps. On ne l'a pas trouvé en vente en ligne.